Emmanuel Macron a annoncé ce mardi le lancement du contrat engagement jeune, un dispositif d’allocation à destination des jeunes en échanges d’heures de formation professionnelle.
Ce mardi 2 novembre a donc été présenté le contrat engagement jeune, un dispositif visant à aider les jeunes en difficulté pour trouver un emploi. Largement inspiré de la garantie jeunes, ce parcours prévoit de verser une indemnité mensuelle à des jeunes en échange d’heures de formation.
Le contrat engagement jeunes entrera en vigueur le 1er mars prochain et concernera les jeunes de 16 à 25 ans sans emploi et sans formation. Il prendra la forme d’une allocation pouvant atteindre les 500 euros par mois sous conditions de revenus, d’assiduité et d’acceptation des offres d’activité faites. Le chef de l’état a déclaré au moment de son annonce : « Il s’agit d’une mesure simple : de l’engagement, de l’assiduité, de la motivation et un Etat qui vous accompagne« .
Le premier ministre Jean Castex, en visite dans une mission locale du Val-de-Marne, a précisé les contours de cette mesure. L’objectif du contrat engagement jeunes est de permettre « un accompagnement intensif et personnalisé avec un référent unique« . 900 agences Pôle Emploi et 1 400 missions locales seront chargées de mener cet accompagnement.
Harmonisation des dispositifs
Cette mesure va refondre des dispositifs existants :
- la garantie jeunes, accompagnement de neuf à dix-huit mois gérés par les missions locales
- l’accompagnement intensif des jeunes, accompagnement de six mois maximum géré par Pôle Emploi.
Le but affiché par le gouvernement est d’harmoniser les dispositifs.
Une allocation sous conditions de contreparties
L’objectif est d’accompagner entre 500 000 et 600 000 jeunes la première année. Pour pouvoir prétendre à l’allocation, les bénéficiaires devront faire preuve d’assiduité et accepter les offres de formation qui leur seront faites.