Une étude dont les résultats ont été dévoilés cette semaine met en valeur la volonté des jeunes français de créer leur entreprise. Plus d’un tiers des lycéens et étudiants se disent prêts à créer leur entreprise et se montrent lucides quant à leurs atouts et leurs points faibles.
Selon un baromètre Moovjee/CIC/APCE, 34% des jeunes français (lycéens et étudiants) ont envie de créer leur entreprise. Il s’agit d’un chiffre plus élevé que pour l’ensemble des français, puisque 25% de la population totale française envisage de se lancer dans l’entreprenariat. Néanmoins, le nombre de jeunes prêts à créer leur entreprise est en baisse par rapport à 2009, année de création de ce baromètre, lorsqu’il atteignait 45%.
Les jeunes interrogés espèrent dans leur majorité pouvoir lancer leur entreprise avant leurs 30 ans. La plus grande partie d’entre eux espère également pouvoir se lancer seulement 3 à 5 ans après la fin de leurs études, dans le but de pouvoir acquérir l’expérience nécessaire.
Il est intéressant de remarquer que les jeunes ont malgré tout une vision assez réaliste de l’entreprenariat malgré la distance qui les en sépare encore. Lorsqu’on leur demande de définir ce qu’est l’entreprenariat, ils répondent assez justement :
- Avoir de grandes responsabilités (49%)
- Travailler beaucoup (45%)
- Diriger une équipe (43%)
- Prendre des risques (42%)
- Gérer des situations complexes (34%)
- Être autonome (36%)
Enfin, ces entrepreneurs en herbe se montrent également lucides quant à leur situation personnelle. Lorsqu’on leur demande de définir leurs faiblesses pour se lancer, ils citent les moyens financiers, l’expérience, la confiance du marché, le manque d’idée innovante et la capacité de leadership. En revanche, en ce qui concerne leurs points forts, ils citent la capacité de travail, l’enthousiasme, le soutien de leur entourage, l’autonomie et une idée innovante.
Si les jeunes souhaitent se lancer, ils peuvent s’inscrire au Prix Moovje qui récompense l’innovation. Le thème de cette année est l’ambition et les lauréats seront récompensés par des des financements pouvant atteindre 10 000 euros.