Selon une étude réalisée par la DARES, 3 CDI sur 10 sont rompus moins d’un an après leur signature. Les démissions restent le motif de rupture le plus fréquent, mais le nombre global de ces ruptures est en augmentation.
Le plus faible taux de CDI depuis 2009
En 2014, un peu moins de 3 millions de CDI ont été signés, soit le chiffre le plus bas enregistré depuis le début de la crise financière en 2009. Dans le même temps, le nombre de CDD courts est en forte augmentation, signe de la forte instabilité que connaît actuellement le marché du travail.
Mais malgré ce faible taux de recrutement, il est intéressant de noter que 36% des CDI signés en 2014 ont été rompus moins d’un an après leur signature. Il s’agit d’un chiffre en hausse de 2,5 points par rapport à 2007. Au total, seulement à peine plus d’un quart des CDI signés ont duré cinq ans ou plus.
Les démissions comme premier motif de rupture
Le premier motif de rupture de ces CDI mois d’un an après leur signature reste de loin la démission : 16,1% de ces ruptures sont le fait de ce motif, mais s’il est en baisse par rapport à son taux le plus haut enregistré en 2007.
Le motif de rupture ayant le plus progressé et donc contribué à cette hausse est la rupture des périodes d’essai. Sur un an, 12,7% des CDI signés ont été rompus pour ce motif, contre 9,8% en 2007. Tous les secteurs d’activité sont concernés par cette hausse, et particulièrement la construction où le taux a doublé en sept ans.