Le recrutement participatif, plus souvent appelé parrainage ou cooptation reste une pratique encore peu mise en oeuvre par les entreprises, malgré une image largement positive auprès des employés et des recruteurs.
C’est le résultat d’une étude menée par QAPA qui nous enseigne ces faits. La cooptation reste une pratique encore largement sous-estimée par les entreprises. Elle présente pourtant de nombreux avantage selon les recruteurs : 88% jugent que les délais de recrutement s’en trouvent raccourcis, 76% estiment que les coûts de recrutement sont réduits tandis que 59% notent une meilleure qualification des candidats.
Pourquoi la cooptation n’est-elle pas plus pratiquée dans ce cas ? Si 89% des recruteurs affirment pratiquer le recrutement participatif, cela reste une pratique minoritaire par rapport aux autres canaux de recrutement. Ainsi, seulement 32% des salariés disent avoir déjà été cooptés au cours de leur carrière, alors que dans le même temps, 56% des salariés disent n’avoir jamais coopté personne.
Les pratiques des recruteurs permettent également d’observer que ce sont la plupart du temps les postes qualifiés qui bénéficie de la cooptation (25% des recruteurs l’utilisent pour des postes qualifiés contre 2% pour les débutants). Le chiffre monte même à 73% dans le cas de recrutements de profils d’experts. La cooptation serait donc perçue par les recruteurs comme un moyen de recruter des profils « rares ».
Face aux bons résultats de la cooptation, des entreprises ont mis en place des politiques de rémunération pour encourager leurs salariés à coopter et ainsi à participer aux campagnes de recrutement. C’est la preuve que la cooptation a de bons résultats. Dommage qu’elle soit encore peu pratiquée.