On estime qu’en 2018 près de 8 000 cadres RH ont été recrutés en France. L’année 2018 a ainsi vu l’emploi des cadres progresser plus vitre que la moyenne nationale.
Durant l’année 2018, la croissance économique en France a progressé de 1.6%, ce qui est légèrement moins que la croissance enregistrée durant l’année 2017 (+2.3%). L’emploi des cadres a toutefois bénéficié d’une croissance plus favorable (+11%), même si le secteur des RH a été plutôt dans la norme nationale (+1.3%).
Au total, ce sont 8 800 cadres RH qui ont été recrutés durant l’année 2018 selon l’APEC. Ce sont les secteurs des services (et plus précisément le secteur des activités juridiques / comptables / conseil), de la banque – assurance, de l’informatique et des télécommunications qui ont porté l’emploi des cadres RH (près de 8 recrutements sur 10). On ne note pas réellement de différence de recrutement en fonction des tailles des entreprises. Les entreprises de moins de 100 salariés ont effectué 63% des recrutements, tandis que celles de plus de 500 en ont réalisé 10%
Les modes de recrutement
Le secteur des Ressources Humaines ne se montre guère original quand il s’agit de trouver des candidats. 89% des entreprises interrogées utilisent la diffusion d’annonces. Il s’agit du premier moyen d’embauche puisque 53% des offres d’emploi ont été pourvues via ce canal. Les réseaux sociaux professionnels ont quant à eux été utilisés par 44% des acteurs du recrutement des RH. Notons toutefois que ce taux reste légèrement en dessous de la moyenne de l’ensemble du marché de l’emploi des cadres (53%).
En 2018, 16% des recrutements ont été ainsi réalisés par le biais des réseaux sociaux professionnels. Il s’agit d’une part en hausse de 6% par rapport à 2017, ce qui fait tout de même des réseaux sociaux le deuxième vecteur d’emploi du secteur, puisqu’ils se hissent devant la mise en relation (15%).
Enfin, notons également que 4 recrutements sur 10 se font via des tests, une nette augmentation de 11% par rapport à 2017. Dans 75% des cas, les candidats ont du transmettre leurs diplômes aux recruteurs, signe d’une pratique encore forte, même si seulement 30% des recruteurs se sont assurés de l’authenticité des diplômes.