Une étude menée par Deloitte-IFOP révèle que les jeunes diplômés français ont un fort penchant pour la mondialisation.
Cette tendance a nettement été accentuée par la crise puisque le chiffre a doublé en seulement un an (27% aujourd’hui contre 13% en 2012). Si cette tendance paraît normale compte-tenu de la place croissante de la mondialisation du marché du travail, il faut également y voir la fuite de certains talents, attirés par des conditions d’emploi plus favorables à l’étranger. A tire d’exemple, le rémunération moyenne des ingénieurs et managers à l’étranger est supérieure de 8 000€ annuels à la moyenne française. Un écart forcément pris en compte par les jeunes diplômés.
Aujourd’hui, près de 150 000 personnes de 18 à 25 ans vivent à l’étranger. Les destinations les plus prisées sont la Suisse, le Royaume-Uni et l’Allemagne.
Il convient également de noter que cette tendance est observée partout dans le monde, ce qui permet de croire à un échange gagnant / gagnant des talents à l’échelle internationale. Chaque année, 80 000 étudiants français pertent à l’étranger tandis que notre pays en accueille 285 000.