Le premier réseau social professionnel est en passe d’atteindre les 200 millions d’utilisateurs. Un chiffre impressionant qui ne doit rien au hasard mais plutôt à de remarquables capacités d’adaptibilité.
Linkedin a ainsi assoupli récemment son système de mise en relation, jugé comme trop restrictif. Il ne suffit plus d’avoir connu ou travaillé avec une personne pour être dans son réseau. On peut désormais rencontrer ses futurs collaborateurs, entrer en contact avec ses homologues grâce à une modification de l’algorithme qui facilite “le hasard”. Cette innovation s’ajoute aux groupes et au suivi de certains comptes influents, tous deux apparus en 2012.
Le rachat de Pulse finalisé cette semaine va permettre également de mener Linkedin vers de nouvelles fonctionnalités. L’agrégateur de contenu devrait ainsi permettre à Linkedin de proposer facilement à ses membres la synchronisation avec les comptes Facebook ou Twitter par exemple.
L’avenir de Linkedin se tourne maintenant vers le marché de l’analyse de compétences. Ses derniers logiciels produits dans ce domaine vont plus loin que de la simple recherche de candidats et devrient permettre de vendre de nouveaux outils de recrutement aux entreprises.
Linkedin travaillerait également sur un projet réseau d’échange entre salariés. Les employés d’une même entreprise qui ne dispose pas d’un réseau social interne pourraient alors utiliser Linkedin, qui entrerait de cette façon en concurrence avec les Yammer, HyperWeek ou SalesForce.
Si la bataille pour la conquête des outils de réseaux professionnels n’en est qu’au commencement, Linkedin est déjà bien placé.