Certes, le métier de vendeur à domicile garde une image vieillotte, et pourtant, le secteur affirme qu’il a permis de créer 34 000 emplois l’année dernière pour une croissance de 9,3%. Aujourd’hui, la vente à domicile représente 600 000 emplois, la plupart du temps occupés par des femmes dans des petites villes en régions.
Souvent réduite aux réunions tupperware, la vente directe peut cependant se vanter de jouir d’une croissance digne des secteurs les plus dynamiques de notre pays (aéronautique et IT notamment). Ce mode de distribution, qui a décollé en France dans les années 60 continue de bien se porter et revendique la création de 34 000 emplois l’année dernière et une croissance de 9,3%.
Car la vente directe représente aujourd’hui bien plus que les réunion tupperware. Désormais, elle concerne des domaines aussi variés que la cosmétique, l’habillement, la gastronomie, l’électroménager, la téléphonie et même la menuiserie, l’énergie et les sex-toys, catégorie qui connaît une forte croissance.
Des profils diversifiés
Le principe de la vente directe consiste à faire représenter un produit ou une marque par un réseau commercial qui intervient au domicile d’acheteurs, qui souvent se regroupent. Ce qui a changé depuis les années 60, c’est plus le profil des vendeurs que leurs méthodes de vente. Il s’agit toujours de femmes (82%), mais on voit apparaître de plus en plus de contrats à mi-temps qui, à cause ou grâce à la crise, permettent aux vendeurs de bénéficier d’un revenu supplémentaire. De plus en plus de jeunes diplômés se lancent également dans la vente à domicile dans le but d’acquérir une première expérience et ensuite de monter leur propre affaire.
Une croissance exceptionnelle
Principalement présent dans les villes de province de moins de 100 000 habitants, la vente à domicile peine à s’imposer dans les grandes villes. Pourtant, le Credoc, institut spécialisé dans l’observation des conditions de vie, estime que 200 à 300 000 emplois pourraient être créés dans les années à venir.