Alors que le marché de l’emploi des jeunes diplômés reste tendu, certains profils parviennent à résister à la crise et à décrocher un emploi rapidement après la fin de leurs études. C’est le cas des étudiants en informatique dont 85% des diplômés de 2013 sont en poste aujourd’hui.
D’après l’édition 2014 de l’étude de l’APEC consacrée à l’emploi des jeunes diplômés (Bac+5 et plus) 63% des jeunes étaient parvenue à trouver un emploi durant l’année suivant l’obtention de leur diplôme. Dans le secteur de l’informatique, ce taux atteint 85%.
Des CDI, mais des salaires en baisse
Il s’agit là d’une belle embellie après l’année 2013 où le taux avait chuté à 74%, mais on reste loin des années records de 2012 (86%) et 2011 (88%). Les sociétés de service se sont particulièrement montrées accueillantes et figurent parmi les premiers recruteurs.
Mais tout n’est cependant pas rose. Sur les 30 000 recrutements de cadres enregistrés l’année dernière, 42% ont concerné des débutants (moins d’un an d’expérience). Les entreprises de services numériques ont particulièrement mis l’accent sur les jeunes diplômés, mais plus pour des raisons salariales et budgétaires que pour leurs profils. Cela permet ainsi de contenir le prix des prestations numériques et de rester ainsi compétitif dans un contexte conjoncturel défavorable précise l’APEC.
Les écoles privilégiées aux universités
Autre particularité du secteur de l’informatique, 92% des diplômés travaillent dans le secteur privé, contre 82% pour l’ensemble des jeunes diplômés. Signe que le secteur public reste à la traîne en terme de services numériques. D’une manière générale, les cursus dans les sciences technologiques (et pas seulement informatiques) permet un accès facilité au statut de cadre (82%) et à un CDI (75%). Les écoles sont également nettement privilégiées par rapport aux parcours universitaires (taux d’emploi de 90% contre 75%). Le statut cadre est également plus facilement obtenu pour les étudiants diplômés d’écoles que d’universités, de même que le taux de CDI et la rémunération moyenne.