Près d’un jeune sorti du système éducatif et ne possédant que le brevet des collèges sur deux se retrouve au chômage quatre ans après son entrée sur le marché de l’emploi selon des données publiées par le Ministère de l’Éducation Nationale ce vendredi 17 octobre.
En 2013, le taux de chômage moyen des jeunes ayant terminé leur formation initiale s’élevait à 20,3%, un chiffre qui cache néanmoins de grandes disparités selon le diplôme et la formation obtenus. Le baromètre de l’emploi des jeunes diplômés réalisé par l’APEC avait déjà mis en lumière d’importantes disparités selon les filières de formation. Cette étude vient ajouter de nouveaux écarts selon les niveaux de formation des néo professionnels.
Le taux de chômage moyen des jeunes étant sortis du système éducatif étant en moyenne de 20,3%, on observe que les diplômés de l’enseignement supérieur sont à moitié moins touchés par ces difficultés (10,5%). A l’inverse, on remarque que les chômage touche près d’un jeune sur deux disposant uniquement d’un brevet ou d’aucun diplôme (48,8%).
Les détenteurs d’un CAP ou d’un BEP, d’un baccalauréat ou de diplômes équivalents se situent quant à eux légèrement au dessus de la moyenne nationale (24,7%).
Selon l’enquête PISA de l’OCDE, la France reste malheureusement le pays dans lequel le poids de l’origine sociale pèse le plus fort sur la scolarité. En 2013, notre pays a consacré 144,8 milliards d’euros à son système éducatif (primaire, secondaire, supérieur et formation continue), ce qui correspond à près de 6% de son PIB. Un chiffre nettement inférieur à ceux des autres pays de l’OCDE dans le système éducatif primaire, mais supérieur dans le secondaire.