La majorité des entreprises s’accordent désormais sur le fait que le mal-être au travail génère des coûts importants en termes d’absentéisme avec en moyenne 16,6 jours par an d’absence selon une étude menée par Ayming – TNS Sofres. Par conséquent, nombre d’entreprises admettent que le bonheur au travail contribue à améliorer leur performance économique.
Quelles sont les dernières tendances en matière de bien-être au travail ?
Réinventer l’espace de travail
La principale innovation réside dans l’application du principe du « flex-desk », c’est-à-dire du bureau non attribué. En effet, avec l’avènement du télétravail, et un nombre croissant de bureaux restant inoccupés certains jours de la semaine, on ne compte désormais que 7 bureaux pour dix personnes. Toutefois, à l’instar de l’entreprise DANONE, les salariés ont toutefois, obtenu qu’une organisation en village des personnes d’une même équipe ou d’une même fonction soit retenue. Grace à cela, les entreprises ont pu procéder à des aménagements nouveaux mais aussi proposer des services innovants : installation d’une cafeteria lumineuse et cosy avec espaces verts, salle de réunion transformée en salle de repos, conciergerie, salle de sport, crèche d’entreprise, etc…
Faire appel à des managers du bonheur
Puisqu’un salarié épanoui est un salarié performant, de nombreuses entreprises n’hésitent plus à recruter des Chief happiness officers, CHO ou managers du bonheur. Leur rôle principal consiste à s’assurer que rien ne vient entraver le bon déroulement de la journée du salarié, et à mettre tout en œuvre pour que les salariés se sentent au mieux dans leur environnement de travail. Cela passe par une écoute permanente et active des difficultés des salariés mais aussi des « attentions » quotidiennes comme s’assurer que les câbles de la salle de réunion fonctionnent correctement, organiser la salle d’accueil des visiteurs occasionnels en y mettant des fruits frais, des fleurs, etc… l’idée générale est de s’assurer que tout est en place pour que les salariés se concentrent sur leur cœur de métier et ainsi accroître la performance globale de l’entreprise.
Faire une sieste au travail
Encore peu répandue dans l’hexagone, faire une sieste de seulement vingt minutes présente de nombreux bienfaits et notamment sur la concentration. Après le déjeuner, il est particulièrement difficile de ne pas s’endormir et cela est plutôt mal vu de faire une sieste sur le lieu de travail. Or, désormais et aux vues de nombreuses études sur le sujet, certaines entreprises adoptent un point de vue différent en mettant à disposition de leurs salariés des salles de repos ou de sieste, propices à la déconnexion nécessaire pour reprendre efficacement le travail l’après-midi.