Linkedin a dévoilé les résultats d’une étude visant à mieux connaître les pratiques de ses utilisateurs sur le réseau. On retrouve ainsi des enseignements intéressants sur les pratiques des RH inscrits et leurs démarches de recherche des candidats.
Linkedin reste un outil de sourcing
L’étude a été réalisée par l’institut CSA et menée auprès de 494 professionnels des RH déjà inscrits sur le réseau. On y apprend notamment que 7 professionnels sur 10 l’utilisent plus d’une fois par semaine, dont 20% quotidiennement. Un chiffre certes important, mais qui indique aussi que 30% des RH inscrits sur Linkedin n’ont pas encore intégré le réseau dans leurs habitudes professionnelles. Les fonctionnalités le plus utilisées par ces professionnels sont la messagerie et les groupes de discussion pour plus de la moitié des répondants. « On utilise beaucoup les groupes pour identifier des profils avec des compétences rares et techniques. Cette fonctionnalité nous permet facilement d’entrer en contact avec eux, de publier du contenu et de discuter de nos opportunités » indique ainsi Charline Renaudeau, chargée de recrutement chez Kuribay. Au final, seul un quart des répondants déclare utiliser Linkedin pour le dépôt d’annonces, et 19% pour les pages « carrières ». On constate que le réseau social est donc plus utilisé par les RH comme un outil de sourcing que comme un outil de promotion de marque employeur.
L’impact sur les pratiques
En ce qui concerne l’impact de Linkedin et des autres réseaux sociaux professionnels sur les pratiques des professionnels des RH, 79% des personnes interrogées considèrent que ces réseaux ont un fort impact sur le recrutement. Ils sont de même 60% à juger positivement l’impact de Linkedin sur la marque employeur. Cependant, Linkedin reste un outil utilisé comme un complément et ne peut pas être considéré comme un outil à part entière, comme le confirme Charline Renaudeau : « Nous avons beaucoup recours à LinkedIn au quotidien, notamment pour des postes internationaux. Ce réseau reste toutefois utilisé comme un complément. Ce n’est pas un outil qui à lui seul nous permet à coup sûr de pourvoir un poste » Une affirmation qui rejoint une autre étude sur le faible rôle joué par les réseaux sociaux dans le recrutement.