Une étude menée par Glassdoor sur l’égalité hommes-femmes d’un point de vue professionnel à travers 18 pays révèle que la France figure parmi les bons élèves.
La France globalement bien placée sur l’égalité hommes-femmes
Le principal enseignement à retenir de cette étude est quand même qu’il reste beaucoup de travail à accomplir pour atteindre une parfait égalité professionnelle entre hommes et femmes. Par exemple, le salaire médian est toujours inférieur de 19% pour les femmes en France.
Toute fois, selon cette étude publiée par Glassdoor, la France figure parmi les bons élèves en matière d’égalité professionnelle. L’hexagone figure ainsi en 6e position devant le Danemark (pourtant réputé pour ses engagements en faveur de l’égalité hommes-femmes), les USA et l’Allemagne qui termine très mal classée (15e sur les 18 pays concernés par l’enquête).
La France satisfait plusieurs critères sur l’égalité professionnelle entre les sexes. L’écart sur le taux d’emploi se réduit progressivement depuis plusieurs années, tandis que le niveau d’éducation des femmes est presque équivalent à celui des hommes. La présence des femmes dans les conseils d’administration est également exemplaire, puisque 30% des administrateurs représentent la gente féminine. Il reste toutefois à améliorer le nombre de femmes à la tête d’entreprises du CAC40, puisque actuellement, seule Isabelle Kocher est à la tête d’un grand groupe (Engie).
Les bons résultats de l’égalité hommes-femmes dans les conseils d’administration sont en partie dus à l’arsenal réglementaire dont s’est dotée la France. La loi Copé-Zimmerman de 2011 par exemple, oblige les groupes à respecter un minimum de 20% de femmes dans les conseils d’administration. Ce chiffre passera à 40% en 2017. En 2015, 34.6% des administrateurs des entreprises du CAC40 étaient des femmes, soit plus de 10 points de plus que le Royaume-Uni ou les Etats-Unis.
Le point faible de la France mis en lumière par cette étude reste toutefois le faible nombre de femmes présentes dans les métiers de techniques et d’ingénierie.
L’Allemagne loin derrière, les pays nordiques en avance
L’Allemagne se classe à la 15e place de ce classement pour un ensemble de raison. Tout d’abord, le nombre de femmes occupant un emploi partiel y est très élevé (21%, contre 14% en France). Mais surtout, les femmes sont très peu représentées dans les hauts niveaux d’étude. Pour expliquer ce phénomène, Glassdoor met en avant le coût de la maternité outre-Rhin. Les différences de salaire entre hommes et femmes s’accroît très nettement, dès lors qu’une femme est devenue maman et a donc interrompu sa carrière. En moyenne, une femme active sans enfant gagne 23% de plus qu’une mère de famille. Ce chiffre est de 12% en France.
La Suède, la Norvège et la Finlande confirment quant à eux leur statut de bon élève en matière d’égalité Hommes-Femmes et occupent les trois premières places de ce classement. Le taux d’emploi des femmes y est inférieur de seulement 2% à 4%, contre 18% en Italie ou en Grèce.
Bonjour,
C’est dans le domaine de l’IT que cette égalité est la plus appliquée. En effet, une développeuse gagne autant que son confrère de sexe opposé. Pour appuyer ce propos, je vous invite à prendre connaissance du témoignage d’Anaïs Demangeon, chasseuse de têtes chez Easy Partner :
http://www.easypartner.fr/blog_les-femmes-et-le-domaine-it,-toute-une-histoire-avec-ana%C3%AFs-demangeon_54_1