Le cabinet Technologia a publié ce mercredi une étude révélant que plus de 3 millions de français ont un risque élevé de faire un “Burn-out” des suites d’un épuisement professionnel extrême.
C’est un peu le mal de notre siècle. Le stress au travail, les objectifs chiffrés, les horaires contraignants conduisent de nombreux français à être victimes du syndrome d’épuisement professionnel, communément appelé Burn-Out. C’est le résultat d’une étude publiée par le cabinet de prévention des risques Technologia qui a lancé un appel pour la reconnaissance de ce syndrome et sa prévention.
Cette étude menée auprès de 1 000 actifs révèle que 12.6% d’entre eux présentent des signes favorables à l’apparition de cette pathologie. Le risque est particulièrement élevé chez les agriculteurs (23.5%), les commerçants, artisans et chefs d’entreprise (19%.7) et les cadres (19%).
Le burn-out a la particularité de toucher des personnes sans antécédents de maladies psychiques et est encore très difficile à faire reconnaître compte-tenu du flou existant sur sa définition clinique et sa non-reconnaissance parmi les maladies professionnelles. C’est pourquoi Technologia lance un appel en faveur de la reconnaissance du burn-out via la création de trois nouveaux statuts dans le tableau des maladies professionnelles : dépression d’épuisement, état de stress répété et anxiété générale.