Entre février 2013 et février 2014, l’emploi intérimaire a reculé de 2.4%, ce qui est un mauvais signe pour l’emploi en général. Si le secteur du bâtiment est le plus touché, d’autres secteurs, à l’inverse, peinent à recruter.
Alors que les chiffres du chômage du mois de février se sont envolés, on apprend que ce sont maintenant ceux de l’interim qui sont en baisse. Par rapport au mois de février 2013, l’emploi intérimaire, véritable baromètre de la situation économique; a reculé de 2.4%, un deuxième revers après le recul de 2.7% déjà enregistré au mois de janvier.
Le travail en intérim est considéré comme un des principaux indicateurs de la situation de l’emploi en France. Il reflète les tendances à venir et ces reculs successifs laissent entrevoir des difficultés à venir sur le plan de l’emploi.
Le secteur du bâtiment est le plus touché par ce recul, avec une baisse de plus de 9% par rapport à février 2013, suivi par les services. A l’inverse, deux secteurs ont progressé sur un an : l’industrie (+0.5%) et le commerce (+0.1%).
Paradoxalement, certains secteurs d’activité peinent à recruter des intérimaires. Les ouvriers qualifiés manquent cruellement, notamment dans l’industrie ou l’aéronautique, tout comme les professionnels de la santé (infirmiers, aides-soignants) ou les commerciaux dans le secteur de l’informatique.