Les Editions Tissot ont mené une étude sur la fidélisation des salariés français et leurs velléités de changement d’employeur. Il en ressort notamment que 51% des français songeraient à quitter leur entreprise, sans toutefois oser toujours franchir le pas.
L’un des enseignements à retenir de cette étude est que plus de la majorité des salariés interrogés penserait à quitter leur entreprise, mais à des degrés différents. Ils sont par exemple seulement 16% à vouloir le faire réellement, tandis que 35% y songent. Cela fait un total de 51% pour une courte majorité de salariés souhaitant quitter leurs fonctions, et un réel problème pour les RH et la fidélisation des collaborateurs.
Premier motif de départ : le salaire
Les personnes interrogées dans cette étude se montrent néanmoins assez frileux et n’osent pas toujours franchir le pas. Parmi les obstacles rencontrés, un tiers des salariés évoque la peur de prendre des risques financiers, tandis qu’un autre tiers reconnaît ne pas avoir trouvé d’opportunité convenable. Les raisons de départ restent très professionnelles, puisque pour 53% des sondés, le premier motif de départ serait la recherche d’une augmentation, loin devant une promotion et l’apparition d’une opportunité professionnelle. Suivent ensuite l’envie de changement (30%), la possibilité d’obtenir de meilleurs avantages sociaux (26%), la volonté d’intégrer une entreprise plus valorisante (21%), réduire la distance domicile – lieu de travail (20%) et obtenir de meilleurs avantages en nature (20%).
Ce qui joue en faveur de la fidélisation : la proximité avec le lieu de travail
Dans le cas des salariés qui se montrent fidèles, 23% des salariés seulement se disent réellement attachés à leur entreprise. Un attachement qui reste quand même très pragmatique, puisque le principal atout de fidélisation pour une entreprise resterait la proximité entre les lieux de domicile et de travail, devant l’envie de stabilité et les relations avec les collègues. On retrouve ensuite la rémunération, la peur du changement, les relations avec les supérieurs, les avantages sociaux et la notoriété de l’entreprise qui contribuent à la fidélisation des salariés.