Une note publiée par le ministère du travail révèle que le nombre de licenciements économiques a fortement baissé depuis 2008 et l’entrée en vigueur des ruptures conventionnelles. Le taux de démission diminue quant à lui légèrement mais reste stable depuis 1999.
La rupture conventionnelle en net progrès
Lancé au cours de l’année 2008, la rupture conventionnelle est un mode de séparation entre l’entreprise et le salarié basé sur une séparation conclue d’un commun accord. Un formulaire de rupture est signé puis validé par l’inspection du travail dans un délai d’un mois. Les deux parties prévoient alors une date de départ prenant le pas sur le préavis prévu par le contrat de travail. La rupture conventionnelle représente aujourd’hui 0,3% du nombre total de sorties de l’emploi, une nette progression depuis son lancement qui la place à 0,2 points de plus que le licenciement économique qui est lui en nette baisse depuis 2008. Le taux le plus important de ruptures conventionnelles se situe dans le secteur tertiaire.
Les démissions restent largement en tête
En tête de ce classement, les démissions qui représentent 1,8% du taux de sorties de l’emploi, mais qui connaissent aussi une baisse depuis 2008, mais restent à un taux stable depuis 10 ans. C’est l’entrée en vigueur des ruptures conventionnelles qui en est la cause commente la DARES. Cependant, les salariés n’ont toujours pas peur de démissionner, et ce quelque soit le secteur d’activité ou la taille de l’entreprise. Le taux de démissions reste quatre fois supérieur à celui des ruptures conventionnelles.
Pour en savoir plus, consultez notre article sur le fonctionnement de la rupture conventionnelle