Durant le confinement, les salariés ont travaillé en moyenne 49 minutes supplémentaires par jour. La cause principale serait un surplus de réunions et de mails à traiter.
C’est le résultat d’une étude menée par Harvard Business School et New York University qui s’est intéressée aux échanges de mails et aux agendas d’entreprise basées en Europe, aux Etats-Unis et au Moyen-Orient. Le confinement a ainsi eu tendance à rallonger les journées de travail.
L’étude étudie le temps écoulé entre le premier et le dernier email envoyé, ou la première ou la dernière réunion de la journée. Ce temps a ainsi augmenté en moyenne de 485 minutes par rapport aux journées pré-confinement.
Ce phénomène s’explique notamment par une augmentation du nombre de mails échangés (qui remplace les discussions de vive voix) de 5% et de réunions (pour assurer le suivi) de 12,9% sur la période de confinement.