Les jeunes diplômés rencontrent des conditions d’insertion professionnelle de moins en moins favorables. C’est le constat résultant d’une enquête réalisée par l’APEC sur l’insertion des jeunes diplômés de 2012. Moins d’un an après l’obtention de leur diplôme, 64% des diplômés de 2012 sont en emploi. Un taux nettement en recul par rapport à celui de leurs prédécesseurs de l’année précédente qui atteignait 71%.
Ce recul s’explique en partie par les difficultés économiques et notamment par les deux trimestres de croissance négative enregistrés fin 2012 et début 2013. Ainsi, la durée moyenne de recherche d’un emploi atteint aujourd’hui cinq mois contre deux habituellement. Les ingénieurs sont les plus gâtés puisqu’ils atteignent un taux d’emploi de 70%. A noter également le resserrement de la différence de taux d’emploi entre les diplômés d’écoles de commerce (66%) et d’Universités (62%).
« Pour autant, la situation économique s’est améliorée depuis et l’accès des jeunes diplômés au premier emploi pourrait être meilleur dans les prochains mois. 45 % des entreprises interrogées dans notre dernier baromètre trimestriel de recrutement cadre envisagent d’embaucher des jeunes diplômés d’ici la fin de l’année, contre 35 % à la même période l’année dernière » indique néanmoins Jean-Marie Marx, directeur général de l’Apec.
A noter que malgré ces difficultés, les jeunes diplômés en poste sont à 90% satisfaits de leurs conditions de travail. Les principaux motifs de satisfaction avancés sont l’autonomie, la bonne ambiance et les bonnes relations avec le supérieur hiérarchique.