Durant l’été, les offres d’emploi reçoivent en moyenne moins de candidatures que pendant le reste de l’année. Un bon plan pour les personnes en recherche d’emploi qui font face à moins de concurrence lorsqu’elles postulent à une offre.
Si vous êtes à la recherche d’un emploi, la période estivale est peut-être le moment idéal pour postuler à des offres. Les candidatures arrivant auprès des recruteurs lors des mois de juillet et d’août ont plus de chances d’aboutir que celles transmises durant le reste de l’année.
-60% de candidatures pendant l’été
La raison : les personnes en recherche d’emploi ont tendance à mettre entre parenthèses leur recherche d’emploi et à nettement moins postuler lors de la période estivale. Les offres d’emploi reçoivent en moyenne -60% de candidatures lors des mois de juillet et d’août. Or, les entreprises ne mettent pas forcément en pause leurs recrutements durant cette période. Le résultat est qu’une candidature qui n’aurait pas été retenue au début de l’année peut devenir intéressante durant l’été, grâce au manque de concurrence.
« On reçoit beaucoup moins de candidatures mais les offres sont tout aussi nombreuses. En outre, les recruteurs veulent que ces offres soient pourvues pour être opérationnelles dès le 1er septembre, et pour pouvoir partir eux-mêmes en vacances l’esprit tranquille » explique Jean-Paul Charlez, président de l’Association Nationalde des DRH.
Plus de disponibilité
Autre facteur qui peut jouer en faveur de votre recherche d’emploi durant l’été : la disponibilité des recruteurs et leur décontraction qui sont plus élevées. Les candidatures spontanées sont mieux étudiées durant l’été, lorsque l’activité ralentit et que les RH sont moins débordés.
De plus, les RH sont en général plus décontractés pendant l’été, ce qui peut les amener à ne pas accorder trop d’importance à un détail qui les aurait refroidis durant le reste de l’année. Cela favorise une relation plus spontanée et naturelle avec le candidat à l’embauche. Si cela n’est pas directement mesurable, il s’agit bien d’un phénomène réel assure Jean-Paul Charlez.