Selon une étude Novamétrie-Digital Jobs, 15% des recrutements se feraient via le biais des réseaux sociaux. Un chiffre en forte hausse qui montre que les réseaux sociaux se sont bel et bien installés dans le paysage du recrutement français et portent leur fruits en matière de recrutement et de recherche d’emploi.
Si les réseaux sociaux ont rapidement séduit les candidats et les personnes en poste, il n’en pas été immédiatement de même pour les recruteurs. En 2012, 34% des français estimaient que la présence sur les réseaux sociaux était une vitrine importante pour leur recherche d’emploi. Plus en retard que les candidats, les recruteurs jouent désormais le jeu et utilisent massivement les réseaux sociaux dans leur politique RH. Leur cible favorite : les personnes en poste qui ne recherchent pas activement d’emploi.
Cependant, la limite des réseaux sociaux en matière de recherche d’emploi apparaît lorsqu’on évoque la rapidité de la recherche d’emploi. Car les recruteurs utilisent ces réseaux sociaux en partie pour se constituer un vivier de talents et non pour recruter directement. Ces outils ne sont donc pas recommandés pour les recherches d’emploi rapides, et ce malgré les quatre millions d’annonces présentes sur l’ensemble des réseaux sociaux.
Car les réseaux sociaux représentent l’outil préféré des recruteurs pour identifier les candidats en poste. Ces derniers représentent 80% des membres inscrits. Les personnes inscrites sur les réseaux sociaux recherchent avant tout à faire de la veille pour leur recherche d’emploi et à développer leur réseau professionnel. Selon une étude de l’APEC, ils sont 22% à venir rechercher la perle rare sur les réseaux sociaux. Récemment, Pôle Emploi a ajouté les réseaux sociaux dans ses outils recommandés pour candidats et recruteurs, preuve qu’ils font désormais partie intégrante du marché de l’emploi.