Un quart des CV en circulation ne serait pas fiable. C’est en se basant sur cette estimation reconnue par les chasseurs de tête et les professionnels du recrutement, que l’éditeur belge de solutions de recrutement CVTrust a décidé de partir la chasse aux faux CV en proposant de certifier numériquement les diplômes. Plusieurs grandes écoles ont déjà adopté ce tampon virtuel.
La fraude aux CV coûterait chaque année un milliard d’euros à l’économie française. Il s’agit pour la plupart de petits arrangements ou exagérations, mais certains mensonges peuvent avoir des conséquences plus graves. On se souvient par exemple du PDG de Yahoo qui avait certifié posséder un diplôme d’ingénieur avant d’être licencié. On estime que 1% des cadres intermédiaires et supérieurs serait ainsi débarqués suite à la constatation de mensonges sur leurs CV.
Si on tient compte du coût de leur remplacement (indemnités de départ, vacance du poste, recrutement et formation d’un nouvel arrivant…), on estime la valeur d’un seul remplacement entre 50 et 70 K€.
Face à ce constat, CVTrust a développé Smart Diploma, une plateforme qui émet des certificats numériques visant à authentifier les diplômes, formations qualifiantes, bulletins de notes et attestations de scolarité. Plusieurs grandes écoles comme HEC ? Mines Telecom ou Sciences Po ont déjà adopté cet outil et recommandent à leurs diplômés d’arborer ce label sur leurs profils sociaux et CV.
Dans une démarche de dématérialisation du marché de l’emploi, le papier a vocation à disparaître, ce qui donne aux tricheurs d’avantages d’opportunités de falsifier leurs candidatures, d’autant plus dans un marché de l’emploi tendu comme c’est le cas actuellement.
CVTrust garantit l’inaltérabilité du document et le respect des données personnelles. Pour ce faire, le logiciel procède par cryptage et décryptage des données, comme dans les secteurs de la banque ou de la défense.